Mardi, 15 Juillet 2008 13:09

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CH Rapin CH Rapin

Les problèmes de santé augmentent avec l'avance en âge, être à l'écoute de nos corps est plus développé chez nos compagnes, nos mères ou nos filles, nous les hommes disons-le, sommes assez négligents.. on verra bien...mais heureusement nos compagnes veillent au grain..Lorsque les questions de santé touchent notre intimité, lorsqu'il faut briser le silence et les tabous c'est toute une affaire* Alors allons-y et parlons-en : Le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez l'homme.

 

A Genève, plus de 300 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année. Il peut se développer dès l'âge de 45 ans; mais la plupart des cas apparaissent entre 55 et 80 ans (Ceux dont la famille a déjà été atteinte par ce cancer peuvent être touchés plus jeunes). A ce jour, environ 60% des cancers de la prostate découverts à Genève sont précoces. C'est-à-dire que le cancer ne s'est pas propagé hors de la capsule de la prostate. Presque tous ces cancers sont traitables avec de grandes chances de rémission, voire de guérison. Malheureusement, environ 40% sont des cancers avancés. La maladie est plus difficile à traiter et il y a moins de chance de rémission. En cas de métastases à distance, les traitements consistent à prolonger la vie et sont palliatifs.·

Nous constatons qu'à Genève à ce jour, rien n'est entrepris au niveau du grand public concernant le cancer de la prostate et la nécessité de son dépistage précoce.

Ce cancer et les problèmes qui lui sont liés ont été longtemps considérés comme un problème de vieux messieurs avec toutes les conséquences qui s'en sont suivies, idées toutes faites, manque de données scientifiques, tabou à propos de la sexualité, etc... Malheureusement, le nombre de cancers de la prostate augmente et touche aussi depuis quelques années de plus en plus d'hommes jeunes voir très jeunes (avant l'âge de 50 ans). Il représente la deuxième cause de décès chez l'homme, tout de suite après le cancer du poumon.

Ce cancer est par conséquent devenu un problème de santé publique important.

Le meilleur moyen de lutter contre un cancer reste et restera pour longtemps encore de le découvrir le plus tôt possible. Un test, certes imparfait, mais très simple et peu coûteux (dosage du PSA qui est réalisable par une banale prise de sang) permet de déceler les premiers soupçons qui peuvent alors être complétés par un toucher rectal réalisé par un spécialiste ou un urologue et, seulement après ces deux gestes, sera pratiquée une biopsie de la prostate (celle-ci ne sera réalisée que si les deux actions précédentes montrent des résultats anormaux). Lorsque l'on sait la souffrance physique, psychique et sociale que tout cancer entraîne et les coûts de la santé causés par des traitements lourds et fastidieux pour des cancers découverts trop tard, à des stades avancés.

Pour que les choses évoluent, que plus de cancers de la prostate soient découverts au début de la maladie, nous demandons qu'une large campagne d'information et de sensibilisation encourage le dépistage et que le devoir d'information concernant ce cancer soit mis en oeuvre au même titre que pour les cancers du sein et du poumon, afin que tout un chacun prenne conscience de l'importance de ce problème et puisse être en mesure de faire le choix d'un dépistage le plus précoce possible.

Fin septembre il y aura la semaine internationale contre le cancer de la prostate. Venez nous rencontrer. Nous les hommes et nos familles sommes concernés.Contactez PROSCA, Association de soutien aux personnes touchées par le cancer de la prostate. Case postale 6550 - 1211 Genève 6, ou par courrier électronique : mail@prosca.netou sur le site : http://www.prosca.net

Lu 4214 fois Dernière modification le Dimanche, 12 Décembre 2010 16:44
Pascal Pozzi

Né le 12/05/1950

  • 1979 diplôme de docteur en médecine de la faculté de St Etienne Loire après un premier cycle effectué à Paris
  • 1994/1997 Capacité nationale de gériatrie
  • 1995/ 1996 DU de soins palliatifs Grenoble
  • 1979/1997 médecine générale rurale dans la Loire où j'ai occupé le poste de médecin à la maison de retraite (60 lits) et participé à la transformation de l'hospice en maison de retraite.
  • 1997/ 2002 direction en association avec ma femme d'un hôtel restaurant d'affaire de 48 chambres avec restauration, organisation de séminaires et réceptions. Ma fonction principale a été la gestion du personnel de restauration.
  • Cessation de l'activité hôtelière pour raison de santé de ma femme en 2002.

Depuis 2002, je suis  médecin coordonnateur à temps plein d'un très gros EHPAD de 450 lits dans la Loire (www.mrl-42.fr). Je suis le plus proche collaborateur de la direction (qui a changé 4 fois en 4 ans!!) et j'ai participé à:

J'ai participé activement à la mise en place de la convention tripartite en 2004/2005, puis la finalisation du projet d'établissement 2008/2012, la normalisation des dossiers médicaux et de soins, puis de l'informatisation de ceux-ci en cours de développement (logiciel PSI de ASC2I codage PMSI possible).

Site internet : www.geriapoz.com

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