A Genève, plus de 300 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année. Il peut se développer dès l'âge de 45 ans; mais la plupart des cas apparaissent entre 55 et 80 ans (Ceux dont la famille a déjà été atteinte par ce cancer peuvent être touchés plus jeunes). A ce jour, environ 60% des cancers de la prostate découverts à Genève sont précoces. C'est-à-dire que le cancer ne s'est pas propagé hors de la capsule de la prostate. Presque tous ces cancers sont traitables avec de grandes chances de rémission, voire de guérison. Malheureusement, environ 40% sont des cancers avancés. La maladie est plus difficile à traiter et il y a moins de chance de rémission. En cas de métastases à distance, les traitements consistent à prolonger la vie et sont palliatifs.·
Nous constatons qu'à Genève à ce jour, rien n'est entrepris au niveau du grand public concernant le cancer de la prostate et la nécessité de son dépistage précoce.
Ce cancer et les problèmes qui lui sont liés ont été longtemps considérés comme un problème de vieux messieurs avec toutes les conséquences qui s'en sont suivies, idées toutes faites, manque de données scientifiques, tabou à propos de la sexualité, etc... Malheureusement, le nombre de cancers de la prostate augmente et touche aussi depuis quelques années de plus en plus d'hommes jeunes voir très jeunes (avant l'âge de 50 ans). Il représente la deuxième cause de décès chez l'homme, tout de suite après le cancer du poumon.
Ce cancer est par conséquent devenu un problème de santé publique important.
Le meilleur moyen de lutter contre un cancer reste et restera pour longtemps encore de le découvrir le plus tôt possible. Un test, certes imparfait, mais très simple et peu coûteux (dosage du PSA qui est réalisable par une banale prise de sang) permet de déceler les premiers soupçons qui peuvent alors être complétés par un toucher rectal réalisé par un spécialiste ou un urologue et, seulement après ces deux gestes, sera pratiquée une biopsie de la prostate (celle-ci ne sera réalisée que si les deux actions précédentes montrent des résultats anormaux). Lorsque l'on sait la souffrance physique, psychique et sociale que tout cancer entraîne et les coûts de la santé causés par des traitements lourds et fastidieux pour des cancers découverts trop tard, à des stades avancés.
Pour que les choses évoluent, que plus de cancers de la prostate soient découverts au début de la maladie, nous demandons qu'une large campagne d'information et de sensibilisation encourage le dépistage et que le devoir d'information concernant ce cancer soit mis en oeuvre au même titre que pour les cancers du sein et du poumon, afin que tout un chacun prenne conscience de l'importance de ce problème et puisse être en mesure de faire le choix d'un dépistage le plus précoce possible.
Fin septembre il y aura la semaine internationale contre le cancer de la prostate. Venez nous rencontrer. Nous les hommes et nos familles sommes concernés.Contactez PROSCA, Association de soutien aux personnes touchées par le cancer de la prostate. Case postale 6550 - 1211 Genève 6, ou par courrier électronique : mail@prosca.netou sur le site : http://www.prosca.net