Né le 12/05/1950
Depuis 2002, je suis médecin coordonnateur à temps plein d'un très gros EHPAD de 450 lits dans la Loire (www.mrl-42.fr). Je suis le plus proche collaborateur de la direction (qui a changé 4 fois en 4 ans!!) et j'ai participé à:
J'ai participé activement à la mise en place de la convention tripartite en 2004/2005, puis la finalisation du projet d'établissement 2008/2012, la normalisation des dossiers médicaux et de soins, puis de l'informatisation de ceux-ci en cours de développement (logiciel PSI de ASC2I codage PMSI possible).
Cet ouvrage doit beaucoup au travail et à la réflexion des soignants, professionnels et aut- res bénévoles engagés, à tous les niveaux d’intervention, dans l’accompagnement des personnes atteintes de troubles cognitifs. Leurs contributions, leurs témoignages et les ensei- gnements qu’ils tirent de leurs actions alimentent les pages suivantes, grâce au dialogue instauré avec eux par le Pôle Initiatives locales de la Fondation Médéric Alzheimer. Les nombreux échanges avec et entre eux ont eu pour cadre :
À toutes et à tous, la Fondation Médéric Alzheimer adresse ses remerciements.
• TOUTE DEMENCE AVEC FACTEURS DE RISQUE VASCULAIRE (HTA, DIABETE, CHOLESTEROL, …) N’EST PAS FORCEMENT VASCULAIRE.
• ALZHEIMER ET FACTEURS DE RISQUE VASCULAIRE ?
• DEMENCE VASCULAIRE = DEMENCE + PATHOLOGIE CEREBRO-VASCULAIRE OBJECTIVE + RELATION ENTRE LES DEUX.
• CRITERES NINDS-AIREN (temporelle)
• CRITERES DSM IV (causalité)
De quoi parle t’on ?
Daniel Geneau est neuropsychologue spécialisé en psychogériatrie depuis plus de 15 ans. Cofondateur de l’Institut Gineste-Marescotti de formation en méthodologie des soins auquel il a été associé jusqu’en 2003, il est maintenant directeur du SEPEC et propose l’Approche optimale du résident, synthèse enrichie de plusieurs méthodologies de soin et techniques adaptées au contexte Québécois.
Un bon fonctionnement cérébral est fondamental pour la qualité de vie des personnes âgées. Le maintien des stimulations par les afférences sensorielles et sociales y contribue.
L’état confusionnel correspond à une faillite temporaire, à une défaillance aiguë du cerveau liée à une cause somatique ou psychologique. La prise en charge appropriée du facteur déclenchant la fait régresser.
Le syndrome démentiel est un état d’altération progressive et irréversible des fonctions cognitives. Il existe des démences dégénératives corticales (maladie d’Alzheimer, démences frontotemporales), des démences dégénératives souscorticales (paralysie supranucléaire progressive) et des démences vasculaires. La prise en charge est médico-psychosociale. Elle nécessite de reconnaître le rôle de la famille, d’orienter le patient vers les aides et institutions appropriées, de protéger le malade contre les accidents et la maltraitance et de veiller à sa protection juridique. La démence est la première cause d’admission en institution.
1. Confusion
1.1 Connaissances requises
1.1.1 Décrire le syndrome confusionnel (vs une aphasie, une démence, un état
délirant)
1.1.2 Connaître les différentes modalités cliniques du syndrome confusionnel
1.1.3 Connaître les principales causes de confusion mentale
1.1.4 Décrire le delirium tremens
1.1.5 Connaître les signes de l’encéphalopathie de Wernicke-Korsakoff
1.1.6 Citer les arguments du diagnostic de confusion post-critique et d’état de mal non
convulsivant
1.1.7 Citer les arguments en faveur de l’origine psychiatrique d’un syndrome
confusionnel
1.2 Objectifs pratiques
Chez un patient réel ou simulé présentant un syndrome confusionnel
faire les prescriptions d’urgence
conduire l’examen clinique (chercher des signes de localisation) et interroger
l’entourage (à la recherche d’une cause toxique notamment)
décider de l’indication éventuelle d’une PL ou d’un scanner cérébral
prévenir les complications
2. Démences
2.1 Connaissances requises
2.1.1 Connaître la définition de la démence
2.1.2 Enoncer les éléments permettant de distinguer syndrome démentiel et syndrome
confusionnel
2.1.3 Connaître les différents troubles comportementaux associés au syndrome
démentiel
2.1.4 Connaître les complications évolutives du syndrome démentiel
2.1.5 Savoir que l’imagerie cérébrale (TDM/IRM) est nécessaire au diagnostic d’un
syndrome démentiel
2.1.6 Connaître les arguments cliniques et para-clinqiues du diagnostic de la maladie
d’Alzheimer
2.1.7 Citer les lésions pathologiques élémentaireset les bases physio-pathologiques de
la maladie d’Alzheimer
2.1.8 Citer les principales maladies neurodégénératives responsables d’une démence,
en dehors de la maladie d’Alzheimer
2.1.9 Citer les arguments du diagnostic de démence vasculaire
2.1.10 Connaître les dépressions pseudo-démentielles
2.1.11 Citer les caractéristiques cliniques d’une hydrocéphalie chronique de l’adulte
2.1.12 Connaître les caractéristiques cliniques de la maladie de Creutzfeldt-Jakob
L’extension abusive du diagnostic de maladie d’Alzheimer à peu près à l’ensemble des troubles cognitifs de l’âge et la réduction de son étiologie à des causes uniquement organiques en ont fait un monstre nosologique iatrogène par l’angoisse qu’il génère chez les sujets vieillissant et par l’occultation des phénomènes psychoaffectifs en jeu dans la genèse des troubles de la mémoire, notamment l’angoisse de mort et l’âgisme qu’elle engendre et qui aboutit à l’exclusion des personnes âgées.
MOTS CLÉS: Alzheimer – Mémoire – Affectivité – Exclusion – Autruicide – Démence.
RÉSUMÉ ________________________________________
Contexte : Etablir le diagnostic étiologique d’un syndrome démentiel s’avère souvent difficile et requiert du temps. Pour autant, il s’agit d’une démarche indispensable, les modes évolutifs et les durées différant en fonction de ces étiologies. But : Valider un système expert couplé à une application informatique permettant, en présence d’un syndrome démentiel, un classement des différents
diagnostics étiologiques de démence du plus vraisemblable
au moins vraisemblable.