Bien préparer les coquilles.
Emincer les endives en fines lamelles, après les avoir coupées en deux dans le sens de la hauteur. Eviter de mettre le trognon.
Avec un peu de beurre, faites revenir les endives à feu vif dans une cocotte, saler et poivrer, ajouter le jus d'un 1/2 citron. Baisser le feu, couvrir et laisser cuire environ 10 mn.
Pendant ce temps, cuire les coquilles dans la poêle, environ 5mn de chaque coté, les faire juste blondir.
En fin de cuisson déglacer la poêle avec 3cas de crème fraîche.
Verser dans les endives, laisser cuire 5 mn de plus.
Dresser une assiette avec un fond d'endives, mettre les coquilles dessus.
Servir bien chaud, accompagné de cidre.
Ca se complique un peu, comme d'had. on lave, sèche, etc.
Réserver les noix 1 à 2h au réfrigérateur, le but de l'opération est de les raffermir et de provoquer une légère dessiccation.
Prépare une vinaigrette avec 2 cas d'huile d'olive et une cas de jus de citron vert, mettre un peu de poivre de Séchouan ou du poivre blanc.
Sortir les noix et là, opération délicate, les escaloper en tranche fine. Prendre un couteau à jambon ou à lame fine bien affûtée. Les escaloper dans le sens de la longueur comme un saucisson. Les poser sur une plaque garnie d'un papier sulfurisé sans qu'elles se touchent.
Compter 3 coq/personnes bien les nettoyer, enlever le petit muscle sur le côté de la noix et le petit boyau noir (le rectum, hé ! oui...), les sécher.
Mettre dans un plat allant au four plat en terre ou "Pyrex",
les noix ne doivent pas se toucher.
Parsemer de petits morceaux de beurre.
Mettre dans un four chaud 200° environ 10 mn.
Servir aussitôt, saler et poivrer légèrement, accommodez d'un petit jus de citron ou d'un peu de crème fraîche.
Accompagné d'une salade et de pain frais ou de pommes de terre à l'eau, tiède.
Voici un excellent article de mon ami Michel Cavey. il porte sur l'avenir de la gériatrie et plus particulièrment sur la gériatrie hospitalière.
La démographie des personnes âgées est explosive. Dans ce contexte, la nécessité d'une prise en charge de qualité se fait pressante, à domicile comme en institution. Il convient en priorité d'améliorer le nombre et la qualification des personnels qui ont pour mission de s'engager, seuls ou aux côtés des familles, dans un accompagnement de tous les instants. Sans oublier les conditions d'hébergement parfois indignes, survivances d'un passé que l'on voudrait révolu. Voudrions-nous finir notre vie dans la promiscuité et l'exigüité d'une chambre double ?
Les personnes âgées handicapées se voient refuser ce qui est admis comme la norme dans les établissements pour les plus jeunes (Foyers d'Accueil Médicalisés, Maisons d'Accueil Spécialisées) : un rapport adapté de 0,8 à 1,2 personnel équivalent temps plein par résident, ratio nécessaire à des soins de qualité ainsi que le droit à l'intimité (chambre individuelle) et à une vie sociale (équipe éducative).
NOTES DE LECTURE DU 3 JANVIER 2009
Luc Montagnier : «les combats de la vie»
François Ploton «Maladie d’Alzheimer, à l’écoute d’un langage»
François Ploton «La personne âgée, son accompagnement médical et psychologique et la question de la démence»
Le temps a suspendu son vol l’espace de ces quelques jours joignant 2008 à 2009. Cela m’a permis de relire certains ouvrages dévorés à la va-vite ces derniers mois.
la consultation du site de l'assemblée nationale et plus particulièrement la partie concernant la mission d'évaluation de la loi Leonetti, m'a permis de pouvoir voir la vidéo de l'intervention du Dr Régid Aubry. La vidéo est longue mais à mon avis elle résume bien la manière (dans laquelle je me retrouve) de voir, de vivre les situations de fin de vie. Elle me remforce dans ma pratique et me confirme dans mon intuition qu'une loi ne saurait régler la problématique de la fin de vie "assistée"
Voici un article de mon ami Michel Cavey gériatre palliativiste qui analyse la situation de la gériatrie en France et plus particulièrement hospitalière. A lire absolument.
Les problèmes de santé augmentent avec l'avance en âge, être à l'écoute de nos corps est plus développé chez nos compagnes, nos mères ou nos filles, nous les hommes disons-le, sommes assez négligents.. on verra bien...mais heureusement nos compagnes veillent au grain..Lorsque les questions de santé touchent notre intimité, lorsqu'il faut briser le silence et les tabous c'est toute une affaire* Alors allons-y et parlons-en : Le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez l'homme.